EQUILIBRE & SENS

Damien Fierimonte - Médium

Méthode L.E.S.S.T.®, Shiatsu, Kinésiologie,
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Le Bénéfice Secondaire


Les problèmes n'ont pas que des inconvénients "conscients". Ils ont aussi des avantages "inconscients" qui s'appellent des "bénéfices secondaires". C'est à cause d'eux notamment que l'on a tant de mal à résoudre nos problèmes... Découvrez les bénéfices secondaires de vos problèmes et vous commencerez à y voir plus clair...

On a souvent tout intérêt à se coltiner inconsciemment un problème...

Nos intérêts indirects et inconscients liés à un problème, ce sont les bénéfices secondaires du problème.

Les bénéfices secondaires se recoupent, s'entrecroisent et se mettent souvent à plusieurs pour nous freiner dans notre démarche de résolution de problèmes...

Ce concept Freudien de "bénéfice secondaire" ne date pas d'hier.

En revanche, une liste des types de bénéfices secondaires n'existait pas jusqu'à ce jour...

En voici ma version : une liste des 9 types de bénéfices secondaires.

Cette liste permet la résolution de problèmes par "l'approche des types de bénéfices secondaires".

 

Faites l'exercice :

 

Parmi les 9 types de bénéfices secondaires suivants, essayez d'identifier celui ou ceux qui correspondent à votre problème...

Votre problème commencera alors à se résoudre...

 

- l'habitude = mon problème est une habitude rassurante par rapport à l'inconnu qui me fait peur...

- la loyauté = mon problème me rend loyal et fidèle à mon passé, à mes ancètres,...

- l'exutoire = mon problème est le symptôme d'un autre problème... Une maladie provient parfois d'un problème psychologique.

- la protection / l'évitement = mon problème me protège d'un autre problème... Ex. : J'ai une jambe cassée, cela m'évite de faire face à mes responsabilités professionnelles...

- l'excuse = mon problème me sert d'excuse pour ne pas en affronter un autre. NB : La protection c'est vis-à-vis de soi ; l'excuse c'est vis-à-vis des autres...

- l'occupation = mon problème m'occupe l'esprit, ce qui m'évite de penser à un autre problème qui peut me sembler plus effrayant.

- l'identité = mon problème est ma raison d'être. Il fait partie de ma vie, de mon identité et de mon image...

- la reconnaissance = mon problème me permet d'obtenir la reconnaissance, l'affection, la compassion d'autrui.

- la punition = mon problème me punit de ma culpabilité ressentie par rapport à une faute réelle ou imaginaire que j'aurais commise...

- l'attestation / le challenge = mon problème (me) prouve que je suis capable de lui faire face, au cas où j'aurais des doutes...

Si vous comptez 10 types de bénéfices secondaires au lieu de 9, c'est normal : "l'excuse" et "la protection" constituent presque un même type de bénéfice secondaire, tout comme "l'habitude" et "la loyauté".

 

Tous ces types de bénéfices secondaires sont définis sommairement ici...

 

Texte de Marc Vachon

 



 

L'Espace Intime


Il est important de Respecter l'Espace Intime de Nos Enfants !

Et simplement de se mettre à leur place, l'espace de 2 secondes !

Aimeriez-vous que l'on fasse des choses, comme rentrer dans votre chambre sans autorisation ? Qu'on lise votre courrier ?

Que l'on contrôle sans arrêt vos faits et gestes !?

Il existe une partie de nous, depuis tout petit, qui se nomme le jardin des Secrets !!!

Et comme son nom l'indique, c'est un jardin que cultive notre inconscient, un jardin ou l'on peut rêver, flâner, fantasmer... etc. Sans que personne ne puisse y entrer !

L'inconscient ne fait aucune différence entre les situations, rentrer dans l'espace intime d'un enfant peut être perçu comme un "viol", par l'inconscient et comme on ne répète que ce que l'on a programmé étant enfant, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner !!

Vouloir contrôler ses enfants, c'est les rendre dépendants et je vous laisse aussi imaginer au niveau dépendance ce que cela peut donner !

Alors, respectez l'espace de vos enfants et si cela vous met dans un état de stress (leur chambre mal rangée, leurs petits secrets avec les copains, ou des choses qu'ils gardent pour eux). Alors posez-vous la bonne question !

Qui cela dérange le plus ? Vous ou l'enfant ?

Qui a un problème ? Vous ou l'enfant ?

Alors faites confiance à vos enfants, et arrêtez de réagir avec vos propres peurs (ce qui est normal !), laissez-les grandir, apprendre, découvrir, entendre, voir, imaginer la vie de leur rêve...

Et non la vôtre !!! Avec vos expériences, vos doutes, vos peurs... etc.

Et si derrière ce message, vous vous dites : oui mais....

Alors c'est que vous vous cherchez l'excuse qui fera que vous justifiez vos actes... pour, peut-être, vous donner bonne conscience et qui inconsciemment, vous réactivera votre propre blessure ou programme !

Nous avons donné la vie à nos enfants, pour qu'eux la construisent à leur manière et notre rôle, c'est de les accompagner et non de les guider par rapport à nos envies et désirs etc. Juste avoir une confiance mutuelle, un respect mutuel !

Nous avons des êtres humains et non des poupées !!!

En vous souhaitant une belle journée !

 


L'avantage secondaire

 

D'une façon très névrotique : oui, vous avez raison – nous pouvons avoir tout à gagner à échouer ! Cela renvoie notamment à la notion de “bénéfices secondaires”. Un bénéfice secondaire, c’est tirer un bénéfice (conscient ou non) d’une situation à priori défavorable, mais dont l’arrêt signifierait la perte du bénéfice en question. Un premier exemple : je m’ennuie dans ma vie conjugale… Mais je jouis d’un réel confort matériel grâce à mon conjoint. Ceci est un bénéfice secondaire que je tiens à conserver, même si c’est au prix d’une vie affective sans relief…

Un autre exemple : être tout le temps en échec (et donc s’en plaindre à qui veut l’entendre) donne un certain statut : celui de victime… Et la victime s’arrangera toujours pour trouver un public bienveillant pour l’écouter et leur témoigner son soutien et son affection : voilà un autre bénéfice secondaire – fédérer autrui autour de soi et de son malheur…

Néanmoins, votre question renvoie essentiellement à la non-prise de risque, dont le fondement est lui-même la peur. Il y a derrière cela l’idée de se préserver, en ne prenant pas le risque de s’exposer à des situations où on craint de ne pas être à la hauteur. Ainsi, en n’osant rien, rien ne se passe : on est rassuré, mais on se retrouve aussi frustré car rien dans sa vie n’avance – oui : c’est profondément idiot, mais beaucoup d’entre nous fonctionnent sur ce schéma !

Une autre façon d’envisager le besoin de l’échec est de considérer que ce dernier est peut être plus facile à assumer que le succès ! Il faut en effet assumer la culpabilité (plus ou moins consciente) face à des proches qui n’ont, par exemple, pas aussi bien réussi que soi dans telle ou telle entreprise, l’échec étant alors un moyen idéal de se saboter soi-même, en s’affranchissant ainsi de la culpabilité. On peut aussi inconsciemment redouter la solitude ou l’exclusion qui découle d’une position de succès, dans un environnement où autrui ne réussirait pas autant et nourrirait même une certaine jalousie…

 

Texte de :

Christophe Fauré - Psychiatre et psychothérapeute

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